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L'immobilier haut de gamme, plus énergique que jamais

L'immobilier, on le savait, a cette qualité d'être constant et relativement immuable. Poursuivant cette logique, la crise a amplifié son rôle de valeur refuge et a créé un dynamisme record spécialement sur le segment haut de gamme.



Plusieurs facteurs se combinant harmonieusement expliquent la folle dynamique de l'immobilier de luxe notamment en région parisienne, secteur dans lequel intervient Beverly France. Des villes plus éloignées de la capitale comme Rambouillet ou Clamart ont trouvé grâce aux yeux des Parisiens ce qui crée un flux nouveau d'acquéreurs. Ainsi, la volonté de changer de vie ne s'est pas traduite par un exode urbain radical mais plutôt par une ouverture localisée des horizons.

Encore une année des records ?

En dépit des aléas sanitaires et de ses quatre mois de confinement, l'année 2020 avait tenu le cap et 2021 se présente sous les meilleurs auspices. Les agences sont sur le qui-vive et les potentiels acquéreurs bénéficient d'un contexte bancaire idyllique. Les taux d'intérêt sont toujours extrêmement bas et soutiennent une demande active et décidée.

Au vu de cette conjoncture, les ménages préfèrent conserver les biens immobiliers qu'ils possèdent déjà et en acheter des nouveaux au lieu de s'en dessaisir. De facto, le phénomène amplifie la pression sur l'offre. En parallèle, les acheteurs internationaux font leur grand retour sur la scène hexagonale. Ils réinvestissent Paris mais aussi le littoral. La côte Atlantique, de la Normandie jusqu'au pays Basque, connaît un fort engouement.

Nouvelles envies, nouveaux modes de vie

Qui dit crise sanitaire, dit confinement et repli sur son logement qui devient le lieu de tous les instants. Il sert désormais à travailler, à s'y réunir plus fréquemment et même à faire du sport ou des activités créatives. Le mot d'ordre est art de vivre. Afin de satisfaire ces nouvelles envies, les ménages sont souvent tentés par un changement de vie et donc un nouveau bien. Les récentes études en la matière montrent que ce sont les ménages les plus aisés et notamment les cadres et chefs d'entreprise, qui se permettent de sauter le bas en privilégiant la petite et la grande couronnes parisiennes. Jardins et terrasses obligent.

Même si Paris reste une ville à forte attractivité, les citadins optent pour un mode de vie organisé sur plusieurs résidences. Certains parlent de résidences semi-principales, d'autres préfèrent le terme de multi-résidences. Quoiqu'il en soit, ils n'envisagent plus de vivre dans une seule et même demeure. Ils ne veulent pas choisir des options, ils veulent ajuster leur lieu d'habitation à tous leurs besoins.

Les châteaux ont le vent en poupe

Autre changement majeur induit par le coronavirus, le regain d'intérêt pour les châteaux. Depuis plusieurs années, ce marché s'était endormi et souffrait d'une perte de vitesse de plus en plus criante. Ces biens d'exception, en dépit de leur prestige, rimaient avec frais d'entretien exorbitants et bourbier financier. Or, la crise a mis au goût du jour une autre facette. Les châteaux, les manoirs et autres biens d'époque sont devenus le moyen de vivre autrement en revivifiant un art de vivre à la française. Les tarifs ont convaincu les courageux car pour le prix d'un appartement parisien, il est aujourd'hui possible de devenir châtelain.

Pour les prochains mois à venir, les spécialistes du secteur haut de gamme restent vigilants quant à une possible quatrième vague à la rentrée mais les constantes et l'esprit autour de l'investissement immobilier invitent à l'optimisme.

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